LE MOT DU DRUIDE
Dialogue entre un mari et sa femme , Mardi 16 février 2016 à midi
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L’EPOUSE : Dis donc Chéri, qu’est ce que tu penses du feuilleton entre le Maire et les élus de l’opposition « Saint Philbert en Avant » ? A propos de l’APEJ par exemple ?
LE MARI : D’abord il faut se rappeler que l’APEJ « Association Philibertine Enfance et Jeunesse » est née de la volonté de parents d’élèves en 2000 et que plus de 15 ans après sa création elle fonctionne à merveille. C’est rare et c’est beau, cela mérite d’être souligné.
L’EPOUSE : Si je me souviens bien c’était Michel Lepri qui était Maire de Saint Philbert de Grand Lieu jusqu’en 2001, après ce fut Yvonnick Gilet et puis encore après Monique Rabin. Tous les 3, non seulement ont toléré l’APEJ, mais ils l’ont accompagnée et lui ont permis de se développer. Pourquoi la remettre en cause aujourd’hui ? Dans Ouest France le Maire dit qu’il est obligé.
LE MARI : Tu te rappelles ce que disaient nos parents « Quand on ne veut pas de mauvaise réponse on ne pose pas de mauvaise question ! » C’est le Maire qui a interrogé la Préfecture, plusieurs fois de suite. Néanmoins les élus de l’opposition affirment qu’on peut garder l’APEJ en lui apportant de minimes modifications.
L’EPOUSE : Je ne sais pas comment cela va se terminer mais ce serait une énorme erreur de remplacer une si belle organisation par des prestations d’une « boite privée » dont le but est d’abord de gagner de l’argent.
LE MARI : C’est sûr, mais si c’est son choix politique… le Maire doit l’assumer !
L’EPOUSE : Remarque, il agit toujours de la même manière. Il a commencé par supprimer le « Conseil des Sages » de Monique Rabin pour installer son « Conseil Citoyen » , puis il a remplacé le « Phill pass » par « Loisirs-Kids ». A qui le tour ?
LE MARI : Après ce fut le Camping Municipal .. et maintenant l’APEJ . il doit se dire qu’à la fin il ne doit subsister que le sceau de Mr Beaugé.
L’EPOUSE : Il fait comme Attila en l’an 434 qui dressait les Huns contre les autres.
LE MARI : Oh elle est bonne celle la ! Et qui ajoutait « Là où mon cheval a passé l’herbe ne repousse plus ». Sauf qu’aujourd’hui ce n’est pas l’herbe mais la Culture, avec un grand C…
A SUIVRE…..